Commémoration de la première guerre mondiale

 

Soldat de 14 : au feu et au foyer

 

Inhumanité !

Ce mot résume à lui seul l’horreur de cette première guerre mondiale, la « Grande Guerre ».

Notre spectacle, « Soldat de 14, au Feu et au Foyer » ne décrit pas les faits d’armes. Il entraîne doucement le spectateur vers l’état de guerre.

Un chant allant crescendo, interrompu par une salve d’obus, sonore et visuelle, sonne le lancement de ce spectacle.

Avec « Le Dormeur du Val » d’Arthur Rimbaud, le conteur conduit les spectateurs de la vie paisible du soldat vers le drame. De même les lettres de poilus, lues et chantées, poseront le décor des premiers jours de cette guerre : ici, dans l’attente des combats pour en finir au plus vite, et au village, chacun s’organise pour pallier le manque de bras nécessaires à la vie dans les campagnes.

S’entremêlent alors les lettres d’Henri Nodion, lettres inédites confiées par des amis du Berry et la chanson « les lettres »  de Maxime Leforestier. Au-delà des mots de la vie quotidienne, on peut lire en filigrane les mots d’amour d’un soldat à sa femme et l’attachement des poilus à leur terre de France.

Puis la guerre est en mouvement, les lignes de fronts sont constituées. Les blessés, les gueules cassées, les prisonniers et les morts inspireront les chanteurs et poètes contemporains de cette époque et des décennies suivantes : « Si je mourrai là-bas » de Guillaume Apollinaire et Jean Ferrat, « Tu n’en reviendras pas » Louis Aragon et Léo Ferré. Les lettres des poilus seront bouleversantes par leur simplicité et les témoignages qu’elles transmettent sur la dureté des combats et des conditions de vie : « La chanson de Craonne » d’auteurs anonymes et « la chanson des marais », chant d’origine allemande

Malgré le contexte un zest d’humour viendra soulager le spectateur.

Enfin est signée l’armistice qui annonce le retour des soldats. Seront-ils joyeux, graves, marqués à jamais : « Novembre 18 » de Pauline Collet, « 12 Novembre » de Jacques Paimparé et Claude Fortier. Comment vivront-ils le retour à la vie civile avec les remords et la destruction des âmes : « Je reviens de guerre » de Marianne Aya Omac.

Et les femmes, les oubliées de l’histoire : « La femme du soldat inconnu » des FemmouzesT.

Il faudra attendre des décennies pour éteindre la haine de l’ennemi d’alors et une chanson pour sceller une amitié nouvelle : « Göttingen » de Barbara.

Quatre-vingt-dix minutes d’émotion et de recueillement.

 

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